jeudi 30 mai 2013

La filière photovoltaïque se prépare à l’autoconsommation




Serpent de mer de la filière photovoltaïque française, l’autoconsommation revient sur le devant de la scène. Une étude rendue publique par la branche solaire du syndicat des énergies renouvelables (SER) montre en effet que cette pratique est envisageable. Pour peu que soient trouvés les mécanismes juridiques, tarifaires et de réseau adéquats.
Promotion des circuits courts, économies de réseau et de CSPE… Les atouts de l’autoconsommation sont connus. Mais occultés en France : « Consommer sa propre production n’est pas rentable dans les conditions actuelles, mieux vaut tout vendre sous tarif d’achat garanti », a exposé Bruno Léchevin, le président de l’Ademe, lors d’un colloque de Soler (la branche solaire du syndicat des énergies renouvelables) organisé le 28 mai à Paris La Défense. La ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Delphine Batho, l’avait précédé à la tribune en disant son attachement à l’autoconsommation, « gage d’autonomie, mais pas d’autarcie ».

L’autoconsommation pourrait figurer dans la prochaine loi d’orientation

La loi d’orientation sur la transition énergétique évoquera-t-elle le sujet ? À cette question d’Enerpresse, la ministre de l’Énergie a répondu « Je le souhaite », précisant qu’il « fallait trouver les bons mécanismes juridiques, tarifaires, et de réseau ». Mardi, justement, Soler a présenté quels pourraient être ces mécanismes.
Dans une étude, le syndicat rappelle que l’autoconsommation est envisageable à l’échelle du bâtiment, du quartier, de la ville, voire du périmètre de la concession du réseau. Et ce, même sans systèmes de stockage et d’anticipation des pointes du soir. « Sur une maison, c’est 20 à 40 % des besoins », indique l’étude, qui propose aussi une simulation sur un centre commercial (où pics de production et de consommation coïncident) et une commune méridionale de 7 000 habitants. Dans ce dernier cas, « il peut être envisagé d’installer près de 2 500 kWc sans que l’électricité produite ait besoin d’être évacuée en dehors de la commune ». Comment ? Grâce au foisonnement et aux différences de profil de consommation d’un bâtiment à l’autre. Dans ce cas de figure, précise l’étude, les kilowattheures solaires sont échangés entre voisins, ce qui confère au producteur le statut de fournisseur d’électricité.
C’est là que les juristes s’étranglent. « Il convient de définir juridiquement le statut et les droits de ce nouvel acteur du monde de l’électricité : le consommateur-producteur-fournisseur », prévient Soler.

Vers un tarif spécifique?

Financièrement, enfin, le syndicat propose deux pistes. D’abord, une prime au kWh autoconsommé, qui constituerait, pour le producteur, une recette s’ajoutant à l’économie réalisée en n’achetant pas l’électricité au réseau. C’est l’idée de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) telle que formulée dans un avis du 20 décembre 2012.
Mais, là où le régulateur suggère que la production non instantanément consommée soit vendue « au prix du marché », Soler préfère un « tarif spécifique ». Seconde piste du syndicat : le « net metering », sorte de tirelire dans laquelle le consommateur-producteur verserait ou puiserait des « crédits » au fil des bilans entre production et consommation effectués sur son site à chaque fin de période de facturation.
Source:lemoniteur.fr

mercredi 22 mai 2013

Photovoltaïque Des artisans locaux réparent les dégâts des arnaqueurs nationaux

Les professionnels alsaciens du photovoltaïque voient affluer les victimes de sociétés avides de gains faciles. Exemples à Lapoutroie et Fréland.

À Lapoutroie, il a fallu deux jours et demi de travail aux Artisans associés de Sainte-Croix-en-Plaine pour refaire l’étanchéité, bâclée en un jour par une société peu scrupuleuse. Photo Thierry Gachon
« Ce n’est pas un devis pour une installation de panneaux photovoltaïques que j’ai signé mais un contrat de prêt de 27 000 € » , se désole un retraité de Lapoutroie. Cet ancien responsable commercial d’une entreprise de la région s’est laissé prendre par le baratin bien rodé d’un vendeur.
Tout a commencé fin décembre 2012 par un appel téléphonique d’une société de Bobigny. Une offre mirifique : « Installez des panneaux photovoltaïques qui ne vous coûtent rien, qui permettent de réduire vos impôts, qui protègent la planète, qui vous rapporteront de l’argent dans dix ans… » Le retraité accepte de recevoir un représentant qui lui vante le programme « Maison Verte » de Planet Solaire, du groupe Ambiance Eco.
« Tout est allé très vite »
« Les chiffres étaient tellement alléchants que j’ai signé. Tout est allé très vite. Début janvier, trois hommes ont commencé à poser les panneaux à 9 h du matin. À 17 h 30 ils avaient terminé. Il faisait nuit. Ce n’est que le lendemain que je me suis rendu compte que les tuiles de bordures étaient mal posées. J’ai dû insister pour qu’ils reviennent. »
Étape suivante : le raccordement au réseau par EDF. Les 900 € de branchement n’ont pas été acquittés. Le propriétaire estime que c’est la société qui doit payer puisqu’on lui a vendu du « tout compris ». Quand fin juin l’agent EDF veut brancher, il constate que c’est impossible. Il faut insister pour que la société envoie, à ses frais, son électricien : des fils sont inversés. Le 11 juillet, l’installation est branchée. Et le doute est semé dans l’esprit du retraité quand il analyse la production électrique quotidienne : « Deux à trois fois moins qu’annoncé. »
Il relit contrats et factures et se rend compte qu’il a signé un contrat de prêt de 27 000 € sur 12 ans à la banque Solfea, filiale de GDF-Suez alors qu’une installation photovoltaïque est facturée en moyenne 12 000 € par les artisans locaux.
Arrive l’hiver : la pluie goutte dans la chambre. Un couvreur rafistole l’étanchéité. L’assureur envoie son expert et se retourne contre l’assurance décennale de l’installateur… Il donne son accord pour 5 800 € de travaux de réparation, réalisés mi-mai, par les Artisans associés de Sainte-Croix-en-Plaine : deux jours et demi de travail à trois pour démon-ter les panneaux, refaire l’étan-chéité, remonter les panneaux : « Ils ont utilisé du matériel inadapté. Du vrai bricolage » , disent les couvreurs, zingueurs, charpentiers locaux. La bonne affaire est devenue un cauchemar. Le propriétaire a racheté le prêt Solfea en empruntant à sa banque locale pour raccourcir de douze à sept ans les remboursements…
20 000 euros en plus
À Fréland, même scénario. Avec en supplément l’impossibilité de raccorder l’installation au réseau EDF : il faudrait casser le chemin du voisin pour y passer une gaine sur 300 m de long, une affaire de 18 000 à 20 000 €. Le propriétaire a cherché un avocat qui a saisi la justice. « Le commercial nous a mal conseillés. Il avait promis de s’occuper de tout mais nous a vendu un truc qui ne marche pas. Je veux qu’ils viennent démonter ces panneaux, je ne peux pas payer 20 000 € de plus pour la tranchée. » Depuis, son entreprise l’a licencié : « Elle délocalise. » Mais chaque mois il doit débourser 237 € pendant douze ans…
 
Élisabeth Schulthess

Articles Associés

Source : www.lalsace.fr

mardi 21 mai 2013

Pompe à Chaleur : Principe de fonctionnement


L’air, l’eau et le sol sont des sources d’énergie thermique gratuites et renouvelables (régénérées par le soleil), mais présentent un niveau de température inférieur à ce dont nous avons besoin pour nous chauffer. L’utilisation d’une pompe à chaleur, permet de valoriser cette énergie naturelle pour produire de la chaleur à l’intérieur d’un bâtiment.

Machine thermodynamique

Une pompe à chaleur est, comme un réfrigérateur, une machine thermodynamique constituée d’un circuit fermé dans lequel circule un fluide de travail (fluide frigorigène). Ce circuit est composé de quatre éléments principaux : un compresseur, un détendeur et deux échangeurs de chaleur (le condenseur et l’évaporateur). Le but de cette machine thermodynamique est de transférer l'énergie d'un milieu froid (source froide) à un milieu chaud (source chaude).



Le fluide frigorigène circulant dans ce circuit fermé parcourt un cycle composé de quatre étapes. Lors de ces étapes, le fluide frigorigène va changer d'état (liquide ou vapeur) et va se trouver à différentes pressions et températures. Les détails de ces étapes sont présentés ci-dessous :
    1. Compression :

·         A l’entrée du compresseur, le fluide frigorigène est à l’état vapeur et à basse pression.
·          Le compresseur comprime le fluide frigorigène (à l’état vapeur) pour augmenter sa pression et sa température
·         De plus, il permet de faire circuler le fluide frigorigène dans le circuit fermé.
·          A la sortie du compresseur, le fluide frigorigène est à l’état vapeur et à haute pression.

    2. Condensation :
A l’entrée du condenseur, le fluide frigorigène est à l’état vapeur et à haute pression.
En passant dans le condenseur, le fluide frigorigène (à haute température) cède son énergie thermique.
De ce fait, le fluide frigorigène se condense et passe à l’état liquide.
A la sortie du condenseur, le fluide frigorigène est à l’état liquide et à haute pression.
Dans le cas d’une pompe à chaleur, l’énergie récupérée au condenseur est utilisée pour la production de chaleur à l’intérieur du bâtiment (pour le chauffage ou la production de l'eau chaude sanitaire).
Dans le cas d’un réfrigérateur, cette énergie est envoyée à l’extérieur du réfrigérateur.
    3. Détente :
A l’entrée du détendeur, le fluide frigorigène est à l’état liquide et à haute pression.
Lorsque le fluide frigorigène traverse le détendeur, sa pression ainsi que sa température diminuent.
 Le détendeur permet également de régler le débit de fluide frigorigène parcourant le circuit fermé.
A la sortie du détendeur, le fluide frigorigène est à l’état liquide et à basse pression.
   
    4. Evaporation :
A l’entrée de l’évaporateur, le fluide frigorigène est à l’état liquide et à basse pression.
En passant dans l'évaporateur, le fluide frigorigène (à basse température) capte l’énergie thermique. De ce fait, le fluide frigorigène s’évapore et passe à l’état vapeur.
A la sortie de l’évaporateur, le fluide frigorigène est à l’état vapeur et à basse pression.
Dans le cas d’une pompe à chaleur, l'énergie thermique est captée à l'extérieur du bâtiment (dans l’air, l’eau, le sol).
 Dans le cas d’un réfrigérateur, cette énergie est captée à l'intérieur du réfrigérateur.


 Source :http://www.ef4.be/

lundi 20 mai 2013

Le tarif de rachat EDF de l'électricité photovoltaïque de 2012 à 2016




  • Tarif d'achat pour les panneaux solaires européen du 1er février jusqu'au 31 mars 2013 = 34,75 centimes HT / kWh


tarifs-achat-electricite-2013-14.jpg



Tarifs d'achat applicables, du 1er juillet au 30 septembre 2012

  • Comme dans tous les pays, le prix d'achat de l'électricité solaire photovoltaïque baisse.
  • Entre 2004 et 2011, le prix d'achat de l'électricité solaire photovoltaïque a baissé de moitié en Allemagne, ce qui correspond à une baisse moyenne de dix pour cent (10%) par an.
Type d'installation Tarif d'achat initial prévu dans le nouveau dispositif
Résidentiel Intégration au bâti [0-9 kWc] 35,39 c€/kWh [9-36 kWc] 30,96 c€/kWh Intégration simplifiée au bâti [0-36 kWc] 18,42 c€/kWh
[36-100 kWc] 17,50 c€/kWh

Enseignement ou santé Intégration au bâti [0-36 kWc] 24,64 c€/kWh Intégration simplifiée au bâti [0-36 kWc] 18,42 c€/kWh [36-100 kWc] 17,50 c€/kWh

Autres bâtiments Intégration au bâti [0-9 kWc] 21,36 c€/kWh Intégration simplifiée au bâti [0-36 kWc] 18,42 c€/kWh [36-100 kWc] 17,50 c€/kWh

Tout type d'installation non-intégré (>100kWc, Auvent, Surimposition...) [0-12 MWc] 10,51 c€/kWh


  • Les tarifs d’achat ci-dessus sont exprimés en Hors Taxes (HT).
(Attention : suite au décret du 14/03/2011, le tarif d'achat fait l'objet d'une revalorisation trimestriel pouvant créer une décote de 9,5%. Nous vous invitons donc à valider votre PTF au plus tôt dans développement de votre projet afin de bloquer le tarif en vigueur).



Les tarifs d'achat photovoltaïque

  • Le kilowattheure d’électricité photovoltaïque est vendu par les individus producteurs d'électricité d'origine solaire à un tarif fixé par arrêté et qui évolue chaque année
  • Seuls EDF et les entreprises locales de distribution (ELD ELD Les Entreprises Locales de Distribution sont des entreprises créées par les collectivités locales pour exploiter les réseaux de distribution. ) sont obligées de racheter l'électricité à ce tarif garanti, et seules ces entreprises peuvent être "remboursées" par la CSPE lors de leur achat d’électricité photovoltaïque.



Les tarifs de rachat de l'électricité en 2012

  • La Commission de régulation de l'énergie a publié les tarifs d'achat appliqués du 1er avril au 30 juin 2012. Par rapport au 1er trimestre, la baisse est de 4,5 % pour le résidentiel intégré au bâti et de 9,5 % pour les autres installations
tarifs-achat-electricite-2012-Q2.JPG

tarifs-achat-electricite-2012.JPG



La structure du tarif d’achat garanti de l'électricité solaire

Le tarif d'intégration au bâti signifie que l'installation photovoltaïque remplace aussi la couverture du bâtiment (tuiles ...) et son étanchéité, ce qui coûte bien plus cher que de simples panneaux photovoltaïques en matériel et frais d'installation. Cela demande aussi un personnel ayant une double qualification (couverture et électricité).


Le Tarif d’achat applicable est de :
  • Prime d’intégration 58 c€/kWh 50c€/kWh
  • Prime d’intégration simplifiée 37 c€/kWh
  • Autres, métropole 27,6 c€/kWh
  • Autres, DOM /TOM et Corse 35,2 c€/ kWh 
                                                                                                                      Source :encyclo-ecolo.com

vendredi 17 mai 2013

Crédit d'impôt développement durable

Ce dispositif fiscal, mis en place en 2005, est en vigueur jusqu'en 2015.
Mais attention, il ne s'applique pas dans les mêmes conditions et au même taux à tous les types de travaux et d'équipements.
Vous trouverez ci-dessous toutes les informations relatives à ce dispositif pour 2013.

Qu'est-ce que ce crédit d'impôt ?

C'est une disposition fiscale permettant aux ménages de déduire de leur impôt sur le revenu une partie des dépenses réalisées pour certains travaux d'amélioration énergétique portant sur une résidence principale.

Quelles sont les conditions pour en bénéficier ?

Votre situation :

  • Vous êtes locataire, propriétaire occupant, bailleur ou occupant à titre gratuit ;
  • Vous êtes fiscalement domicilié en France ;
  • Vous êtes bailleur et avez opté pour le crédit d'impôt (si vous avez opté pour le crédit d'impôt au titre des dépenses, vous ne pouvez alors pas les déduire de vos revenus fonciers).

Votre logement :

  • C'est une maison individuelle ou un appartement ;
  • C'est votre résidence principale si vous êtes occupant ;
  • Le logement est loué à titre de résidence principale pendant au moins 5 ans si vous êtes bailleur ;
  • Le logement est achevé depuis plus de deux ans.
Dans un immeuble collectif le crédit d'impôt peut porter sur les dépenses d'équipements communs que vous avez payées au titre de la quote-part correspondant au logement que vous occupez.

Des conditions supplémentaires à connaître

  • Les travaux doivent être réalisés par l'entreprise qui fournit les matériaux.
  • Le diagnostic de performance énergétique ne peut bénéficier du crédit d'impôt qu'une seule fois sur une période de 5 ans.
  • Lorsque vous remplacez votre système de chauffage et/ou de production d'eau chaude sanitaire à bois ou biomasse par un système à bois ou biomasse plus performant, le taux est bonifié. Vous devez fournir la facture de l’installateur indiquant les coordonnées du ferrailleur qui a repris votre ancien équipement et un bordereau de suivi rempli par l’installateur et validé par le ferrailleur.

Un montant plafonné

  • Le montant des dépenses ouvrant droit au crédit d'impôt est plafonné à 8 000 € pour une personne seule et 16 000 € pour un couple soumis à imposition commune. Cette somme est majorée de 400 € par personne à charge.
  • Pour les bailleurs, il est plafonné à 8 000 € par logement dans la limite de 3 logements par an.
  • Ce plafond s'apprécie sur une période de cinq années consécutives comprises entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2015. Consultez deux exemples qui vous permettent de mieux comprendre les modalités d'appréciation de ce plafond.
  • Pour les bailleurs, la période de 5 années consécutives est comprise entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2015.
  • Le crédit d'impôt est calculé sur le montant des dépenses éligibles, déduction faite des aides et subventions reçues par ailleurs. Ainsi, si vous bénéficiez d'une autre aide publique pour l'achat des équipements et des matériaux (conseil régional, conseil général, ANAH), le calcul se fera sur le coût de l'équipement déductions faites des aides perçues.

Pour quels investissements et à quel taux ?

Investissements bénéficiant du crédit d'impôt
Taux pour une action seule taux majoré pour un bouquet de travaux
Chaudières à condensation, individuelles ou collectives, utilisées pour le chauffage ou la production d'eau chaude
10 %
18 %
Chaudières à micro-cogénération gaz 17 % 26 %
Matériaux d'isolation thermique et coût de la main d'oeuvre pour les parois opaques
15 % dans la limite d'un plafond par m² de 150 € TTC en cas de parois isolées par l’extérieur et de 100 € TTC en cas de parois isolées par l’intérieur
23 % dans la limite d'un plafond par m² de 150 € TTC en cas de parois isolées par l’extérieur et de 100 € TTC en cas de parois isolées par l’intérieur
Matériaux d'isolation thermique pour les parois vitrées 0 % en maison individuelle
10 % en collectif
10 % si les travaux portent sur moins de 50 % des fenêtres mais qu'un bouquet est réalisé par ailleurs
18 %

Volets isolants et matériaux d'isolation thermique pour les portes d'entrée donnant sur l'extérieur 10 % en maison individuelle si un bouquet de travaux est réalisé. Sinon 0 %
10 % en collectif
Appareils de régulation et de programmation des équipements de chauffage
15 %

Matériaux de calorifugeage de tout ou partie d'une installation de production ou de distribution de chaleur ou d'eau chaude sanitaire 15 %
Equipements de production d'énergie utilisant éolienne ou hydraulique
32 %
40 %
Equipements de production d'énergie utilisant l'énergie solaire thermique 32 % 40 % dans la limite d'un plafond de dépenses fixé à 1 000 € TTC par m² hors tout de capteur solaire
Panneaux photovoltaïques 11 % dans la limite d'un plafond de dépenses fixé à 3 200 € TTC par kWc de puissance installée
Appareils de chauffage au bois ou biomasse
15 %
26 % pour le remplacement d'un système de chauffage bois ou biomasse existant
23 %
34 % pour le remplacement d'un système de chauffage bois ou biomasse existant
Pompes à chaleur air / eau pour production de chaleur
15 %
23 %
Pompes à chaleur à capteur enterrés pour production de chaleur (pose de l'échangeur de chaleur souterrain inclus)
26 % 34 %
Pompes à chaleur thermodynamiques pour production d'eau chaude sanitaire (hors air /air) 26 % 34 %
Equipements de raccordement à un réseau de chaleur alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou par une installation de cogénération 15 %
Frais engagés pour la réalisation d'un diagnostic de performance énergétique, en dehors des cas où la réglementation le rend obligatoire
32 %



Liste des travaux pouvant bénéficier d'une majoration

Pour les dépenses payées à compter du 1er janvier 2012, les taux du crédit d’impôt sont majorés  si, pour un même logement achevé depuis plus de deux ans et au titre d’une même année, le contribuable réalise des dépenses relevant d’au moins deux des catégories suivantes :
  • acquisition de matériaux d’isolation thermique des parois vitrées ;
  • acquisition et pose de matériaux d’isolation thermique des parois opaques, en vue de l’isolation des murs ;
  • acquisition et pose de matériaux d’isolation thermique des parois opaques, en vue de l’isolation des toitures ;
  • acquisition de chaudières ou d’équipements de chauffage ou de production d’eau chaude fonctionnant au bois ou autres biomasses ;
  • acquisition d’équipements de production d’eau chaude sanitaire utilisant une source d’énergie renouvelable ;
  • acquisition de chaudières à condensation, de chaudières à micro-cogénération gaz et d’équipements de production d’énergie utilisant une source d’énergie renouvelable ou de pompes à chaleur, à l’exception de celles visées aux deux tirets précédents et acquisition d’équipements de production d’électricité utilisant l’énergie radiative du soleil.
Attention : la réalisation de 2 travaux appartenant à une même catégorie ne permet pas de bénéficier d'un taux majoré car il ne s'agit pas d'un bouquet de travaux.

Liste de travaux et équipements ne bénéficiant pas d'une majoration

  • l'isolation thermique des planchers bas ;
  • l'installation de volets isolants ;
  • l'installation de portes d'entrées donnant sur l'extérieur ;
  • le calorifugeage des installations de distribution de chauffage et d'eau chaude sanitaire ;
  • l'installation d'appareils de régulation et de programmation du chauffage ;
  • l'installation d'équipements de raccordement à un réseau de chaleur alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou par une installation de cogénération ;
  • l'installation de panneaux photovoltaïques ;
  • la réalisation d'un diagnostic de performance énergétique.

Les travaux majorés doivent porter sur une partie significative du logement

1- isolation des parois opaques(murs)
Les travaux doivent conduire à isoler au moins 50 % de la surface totale des murs donnant sur l’extérieur (murs en façade ou en pignon) *
2- isolation des parois opaques (toitures)
Les travaux doivent conduire à isoler l’ensemble de la toiture (toitures-terrasses, planchers de combles perdus, rampants de toiture ou plafonds de combles) *
3- isolation des parois vitrées Les travaux doivent conduire à isoler la moitié des parois vitrées du logement en nombre de fenêtres (fenêtres ou portes-fenêtres [PVC, bois ou métalliques], vitrages de remplacement ou doubles fenêtres) *
4- équipements de chauffage ou de production d’eau chaude fonctionnant au bois ou autre biomasse (installation initiale ou remplacement)
poêles, foyers fermés et inserts de cheminées intérieurs, cuisinières utilisées comme mode de chauffage, chaudières fonctionnant au bois ou autres biomasses
5- équipements de production d’eau chaude sanitaire (autre énergie renouvelable)
équipements de fourniture d’eau chaude sanitaire fonctionnant à l’énergie solaire et dotés de capteurs solaires (notamment chauffe-eau solaires et systèmes solaires combinés), pompes à chaleur dédiées à la production d’eau chaude sanitaire (chauffe-eau thermodynamiques)
6- chaudières, équipements de production d’énergie utilisant une source d’énergie renouvelable (sauf panneaux photovoltaïque et équipements déjà cités aux points 4 et 5), pompes à chaleur (travaux de pose de l’échangeur de chaleur des PAC géothermiques éligibles au taux majoré)
chaudières à condensation, chaudière à microcogénération gaz, pompes à chaleur dont la finalité essentielle est la production de chaleur, équipements de chauffage ou de fourniture d’ECS fonctionnant à l’énergie hydraulique, systèmes de fourniture d’électricité à partir de l’énergie éolienne, hydraulique ou de biomasse
* Pour les dépenses engagées ou payées avant la publication de l’instruction fiscale 5B-18-12, BOI du 4/04/2012, il n’est pas exigé que les dépenses portent sur une partie significative du logement pour qu’elles entrent dans la composition d’un bouquet de travaux.

Quelles caractéristiques techniques exigées ?

Pour pouvoir bénéficier du crédit d'impôt, les équipements doivent répondre aux conditions d'obtention selon les dispositions fiscales en vigueur. Vous trouverez ci-dessous les caractéristiques précises pour chaque équipement.
  • L'acquisition de matériaux d'isolation thermique

Les produits ci-dessous sont éligibles au crédit d'impôt. Ce sont les produits performants de leur catégorie tout en étant largement disponibles sur le marché :
Matériaux et équipements Caractéristiques et performances en m2 Kelvin/Watt
Matériaux d'isolation thermique des parois opaques *
Planchers bas sur sous-sol, sur vide sanitaire ou sur passage ouvert
R ≥ 3 m² K/W
Toitures-terrasses
R ≥ 4,5 m² K/W
Planchers de combles perdus
R ≥ 7 m² K/W
Rampants de toiture et plafonds de combles R ≥ 6 m² K/W
Isolation des murs extérieurs en façade ou en pignon R ≥ 3,7 m² K/W
Matériaux d'isolation thermique des parois vitrées
Fenêtres ou portes-fenêtres (tous matériaux) Uw ≤ 1,3 W/m².K et Sw ≥ 0,3
ou
Uw ≤ 1,7 W/m².K et Sw ≥ 0,36
Fenêtres de toiture Uw ≤ 1,5 W/m².K et Sw ≤ 0,36
Doubles fenêtres (seconde fenêtre sur la baie) avec un double vitrage renforcé.
Ug ≤ 1,8 W/m².K
Sw ≥ 0,32
Volets isolants caractérisés par une résistance thermique additionnelle apportée par l'ensemble volet-lame d'air ventilé.
R ≥ 0,22 m².K/W
Vitres Ug ≤ 1,1 W/m².K
Matériaux d'isolation des portes d'entrée donnant sur l'extérieur Ud ≤ 1,7 W/m².K
Calorifugeage de tout ou partie d'une installation de production ou de distribution de chaleur ou d'eau chaude sanitaire
R ≥ 1,2 m²K/W

  • L'acquisition d'appareils de régulation et de chauffage

Appareils installés dans une maison individuelle ou dans un immeuble collectif :
- Systèmes permettant les régulations individuelles terminales des émetteurs de chaleur (robinets thermostatiques),
- Systèmes de limitation de la puissance électrique du chauffage électrique en fonction de la température extérieure,
- Systèmes gestionnaires d'énergie ou de délestage de puissance du chauffage électrique.
Appareils installés dans un immeuble collectif :
- Matériels nécessaires à l'équilibrage des installations de chauffage permettant une répartition correcte de la chaleur délivrée à chaque logement,
- Matériels permettant la mise en cascade de chaudières (type d'installation ou plusieurs chaudières sont connectées les unes aux autres), à l'exclusion de l'installation de nouvelles chaudières,
- Systèmes de télégestion de chaufferie assurant les fonctions de régulation et de programmation du chauffage,
- Systèmes permettant la régulation centrale des équipements de production d'eau chaude sanitaire dans le cas de production combinée d'eau chaude sanitaire et d'eau destinée au chauffage,
- Compteurs individuels d'énergie thermique et répartiteurs de frais de chauffage

  • L'installation d'équipements de production d'énergie utilisant une source d'énergie renouvelable

Matériels et équipements
Caractéristiques et performances
Équipements de chauffage et de fourniture d'eau chaude fonctionnant à l'énergie solaire : chauffe-eau solaire individuel et système solaire combiné Capteurs solaires thermiques (équipant les systèmes) couverts par une certification CSTBat ou Solar Keymark ou équivalente.
Chauffage ou production d'eau chaude au bois ou autres biomasses :
poêles, foyers fermés et inserts de cheminées intérieures, cuisinières utilisées comme mode de chauffage
Concentration moyenne de monoxyde de carbone (E) ≤ à 0,3 % *
Rendement énergétique (h) ≥ 70 % *
Indice de performance environnemental (I) ≤ 2 **

Chauffage ou production d'eau chaude au bois ou autres biomasses : Chaudières < 300 kW Chaudières à chargement manuel : rendement ≥ 80 %
Chaudières à chargement automatique : rendement ≥ 85%
Fourniture d'électricité à partir d'énergie solaire, éolienne, hydraulique, biomasse - - -
Pompes à chaleur géothermique à capteur fluide frigorigène (sol / sol ou sol / eau) COP ≥ 3,4 pour une température d'évaporation de -5°C et une température de condensation de 35°C.
Pompes à chaleur géothermique de type eau glycolée / eau COP ≥ 3,4 pour des températures d'entrée et de sortie d'eau glycolée de 0°C et -3°C à l'évaporateur, et des températures d'entrée et de sortie d'eau de 30°C et 35°C au condenseur
Pompes à chaleur géothermique de type eau / eau COP ≥ 3,4  pour des températures d'entrée et de sortie d'eau de 10°C et 7°C à l'évaporateur, et de 30°C et 35°C au condenseur
Pompes à chaleur air / eau COP ≥ 3,4  pour une température d'entrée d'air de 7°C à l'évaporateur et des températures d'entrée et de sortie d'eau de 30°C et 35°C au condenseur
Pompes à chaleur thermodynamiques pour production d'eau chaude sanitaire (hors air /air) avec température d'eau chaude de référence de 52,5 °C
- Captant l'énergie de l'air ambiant : COP > 2,3
- Captant l'énergie de l'air exterieur : COP > 2,3
- Captant l'énergie de l'air extrait : COP > 2,5
- Captant l'énergie géothermique : COP > 2,3
selon le référentiel de la norme d'essai EN 16147
Equipement de raccordement à un réseau de chaleur alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou par une installation de cogénération -  Branchement privatif composé de tuyaux et de vannes qui permet de raccorder le réseau de chaleur au poste de livraison de l'immeuble. 
-  Poste de livraison ou sous-station qui constitue l'échangeur de chaleur.
-  Matériels nécessaires à l'équilibrage et à la mesure de la chaleur qui visent à opérer une répartition correcte de celle-ci.
* La concentration moyenne de monoxyde de carbone "E” et le rendement énergétique "h” sont mesurés selon les référentiels des normes en vigueur :
a. Pour les poêles : norme NF EN 13240 ou NF EN 14785 ou EN 15250 ;
b. Pour les foyers fermés et les inserts de cheminées intérieures : norme NF EN 13229 ;
c. Pour les cuisinières utilisées comme mode de chauffage : norme NF EN 12815.
** L'indice de performance environnemental "I" est défini par le calcul suivant :
a. Pour les appareils à bûches : I = 101 532,2 × log (1 + E)/h² ;
b. Pour les appareils à granulés : I = 92 573,5 × log (1 + E)/h².

Cumul possible avec l'éco-prêt à taux zéro

Pour faciliter le financement des travaux importants, la possibilité de cumuler l’éco-prêt et le crédit d’impôt "développement durable" est possible, à la condition que le montant des revenus du foyer fiscal n’excède pas 30 000 € (décret du 30.12.11 : JO du 31.12.11).

Les documents à fournir

La démarche administrative est très simple : il suffit de remplir une ligne sur sa déclaration d'impôt et de conserver soigneusement la facture de l'entreprise ayant fourni les matériaux / équipements et réalisé les travaux. Les usagers qui souscrivent leur déclaration par Internet sont dispensés de l'envoi de la facture. Ils doivent être en mesure de la produire, sur demande de l'administration.
Lorsque vous remplacez votre système de chauffage et/ou de production d'eau chaude sanitaire à bois ou biomasse par un système à bois ou biomasse plus performant, le taux est bonifié. Vous devez fournir la facture de l’installateur indiquant les coordonnées du ferrailleur qui a repris votre ancien équipement et un bordereau de suivi rempli par l’installateur et validé par le ferrailleur.
Pour les travaux d'isolation des parois opaques, la facture doit préciser si l'isolation des parois est effectuée par l'intérieur ou par l'extérieur.
Il convient également de préciser, par exemple, dans le cas de l'acquisition d'équipements de production d'énergie utilisant une source d'énergie renouvelable, la puissance en kilowatt-crête des équipements de production d'électricité utilisant l'énergie radiative du soleil et la surface en mètres carrés des équipements de production d'énergie utilisant l'énergie solaire thermique.




                                                                                                      
Source : http://ecocitoyens.ademe.fr

jeudi 16 mai 2013

Mieux placer éoliennes et panneaux solaires : des milliards d’euros à économiser










Placer les éoliennes et les panneaux solaires aux endroits les plus favorables permettrait de dépenser 45 milliards d'euros de moins en Europe d'ici 2030, selon une étude publiée le 15 mai par l’industriel allemand Siemens.
Ce phénomène est particulièrement sensible pour le photovoltaïque, où quelque 139 gigawatts de capacités devraient être installés dans les 17 années à venir à travers le Vieux Continent.
"Il suffirait de prévoir ces nouvelles installations sur les sites les plus ensoleillés pour économiser 39 gigawatts d'installations solaires pour un rendement électrique équivalent", souligne Siemens. "Dans le domaine de l'éolien, le choix du site est là aussi essentiel pour l'efficacité et la rentabilité des installations", ajoute le groupe.
Au final, "un développement ciblé sur les sites les plus rentables d'Europe permettrait d'économiser d'ici à 2030 environ 45 milliards d'euros d'investissements dans le domaine des énergies renouvelables", selon Siemens, dont le calcul "tient compte de l'extension supplémentaire des réseaux" que cela supposerait.
Siemens souligne que ce chiffre correspond à plus de quatre fois ce qu'a investi l'Allemagne en 2012 dans son parc éolien et solaire.
Un avis d’ailleurs partagé par la Commission européenne, dont le directeur général à l’Energie, Fabrizio Barbaso estime que « le facteur de compétitivité est central » pour réussir la transition énergétique en Europe. Selon lui, il est donc nécessaire de développer un « marché efficace » qui prenne en compte les lieux et les technologies appropriés à chaque énergie renouvelable. « Exemple : davantage de solaire au sud de l’UE qu’au nord de l’Allemagne », souligne-t-il.
Mais des oppositions locales ou politiques bloquent de nombreux projets d'énergies renouvelables à travers l'Europe, tout comme la construction de grandes lignes électriques, poussant les investissements à se rabattre vers des zones parfois moins favorables.
Ce phénomène est aggravé par la prédominance des politiques nationales en matière d'énergies renouvelables, ce qui fait que l'Allemagne par exemple se dote d'un parc éolien et solaire très important malgré des conditions météorologiques peu propices.
Une autre piste plus radicale consiste à installer des capacités hors d'Europe. Des industriels allemands tentent de mettre en place le projet Desertec, qui consisterait à produire en masse de l'électricité solaire dans le Sahara et en Afrique du Nord et à l'importer en Europe via des grandes lignes à très haute tension. Mais pour des raisons économiques comme géopolitiques, le projet est actuellement en difficulté.
L'amélioration générale de l'"efficacité énergétique", c'est-à-dire la valeur ou le confort généré par une quantité identique d'énergie, est considérée comme cruciale pour lutter contre le réchauffement climatique et éviter des surinvestissements dans la production d'énergie, fût-elle propre.

Source : energiesactu.fr/Avec AFP

mercredi 15 mai 2013

Le photovoltaïque pour les nuls


La France s'est donnée pour objectif de porter la part d'énergie renouvelable à 23% de la consommation finale d'énergie d'ici 2020 (+20 Mtep par rapport à 2005), et à plus long terme (2050), de diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre.
Le photovoltaïque est une composante incontournable des politiques énergétiques. La filière progresse régulièrement et rapidement en termes d'efficacité et de baisse des coûts. En France, l’électricité photovoltaïque atteindra la compétitivité économique dans les prochaines années.

Le soutien à la filière, notamment via les investissements d'avenir, revêt donc un enjeu stratégique en termes d'approvisionnement énergétique, de développement industriel, d'emplois, de compétitivité et de lutte contre le changement climatique.

Le développement du photovoltaïque doit cependant tenir compte de contraintes environnementales telles que l'occupation des sols. Les panneaux doivent prioritairement être installés sur des espaces non utilisés tels que les grandes toitures (entrepôts, bâtiments commerciaux) et l'implantation de centrales au sol doit respecter des critères environnementaux stricts.

Avantages

Bénéfices environnementaux

Le PV peut jouer un rôle majeur dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre en offrant une énergie sans émissions directes de gaz à effet de serre, et des émissions indirectes faibles. Sur l’ensemble de sa durée de vie, un système PV installé en France métropolitaine, émet 20 à 80 g de CO2 équivalent par kWh produit, selon le type de système, la technologie de modules et l’ensoleillement du site. Ces résultats dépendent fortement du mix électrique du pays dans lequel les cellules et modules sont produits. Ils sont à comparer aux émissions moyennes de la production d’électricité qui sont en France de 86g CO2 équivalent par kWh équivalent (et de 565g CO2 éq/kWh au niveau mondial). L’empreinte carbone des nouveaux systèmes PV décroît régulièrement, d’une part grâce à l’utilisation pendant la fabrication de procédés et de matériaux générant moins de CO2, d’autre part grâce à l’amélioration des rendements et enfin, grâce au recyclage des déchets de fabrication.

Les technologies de recyclage, dont les rendements et l’empreinte environnementale restent encore à améliorer, existent déjà pour la plupart des produits PV.

La filière du recyclage se structure d’ores et déjà à l’échelle européenne et nationale. Les premiers systèmes PV ont été installés dans les années 90 et le recyclage de modules en fin de vie interviendra à grande échelle à partir de 2020.

Bénéfices énergétiques


L’énergie nécessaire à la fabrication d’un système PV est restituée au bout d’un à trois ans d’exploitation selon la technologie de module et sa région d’installation en France. Les avancées techniques attendues dans les prochaines années permettront de réduire ce “temps de retour énergétique“ à moins d’un an dans le Sud de l’Europe pour les principales catégories de modules.
Pendant les 30 ans de sa vie, un système PV produira donc entre 10 et 30 fois l’énergie dépensée tout au long de son cycle de vie.

Modularité des systèmes photovoltaïques


Les technologies photovoltaïques peuvent être utilisées dans une grande variété d’applications, comprenant les petits systèmes dans le secteur résidentiel, les systèmes de moyenne puissance sur toitures agricoles, industrielles ou commerciales, les parcs photovoltaïques au sol de grande puissance et les systèmes de puissance variable, non connectés au réseau, situés dans des sites isolés.

 Intégration dans l’enveloppe du bâtiment

Différents procédés permettent de poser les systèmes photovoltaïques en toiture, valorisant ainsi des surfaces ensoleillées, sans conflit d’usage. Les modules photovoltaïques intégrés au bâti se substituent aux éléments de construction traditionnels des maisons et immeubles, ils ne sont pas montés en surimposition mais intégrés. Ils sont alors considérés comme matériaux de construction produisant de l’électricité. Plus esthétiques, ils ont aussi l’avantage, sur des constructions neuves, d’accroître la rentabilité du projet, car ils viennent se substituer aux matériaux traditionnels. Enfin, le marché des produits de construction PV est un marché sur lequel les industriels français du bâtiment et du photovoltaïque peuvent se positionner en valorisant leur savoir-faire. Son développement dès aujourd’hui permet de préparer la filière française du bâtiment à répondre aux exigences de la réglementation thermique 2020, date à laquelle tout nouveau bâtiment, sauf exceptions, devrait produire plus d’énergie qu’il n’en consomme.

Investissement local dans les énergies renouvelables et mobilisation citoyenne

Le photovoltaïque, grâce à sa modularité, permet aux citoyens de contribuer directement à la production d’énergie renouvelable et à l’atteinte des objectifs nationaux dans le domaine. Les installations individuelles, dont la production annuelle d’électricité est comparable à la consommation d’un foyer (hors chauffage), peuvent être un levier de sensibilisation des ménages à la maîtrise de leur consommation d’électricité.

Le déploiement du photovoltaïque crée de la valeur et des emplois en France


Le prix des équipements baisse bien plus rapidement que les coûts, moins compressibles, de la main d’œuvre nécessaire à la pose. Par conséquent, les activités en aval de la filière (installation, études, commercialisation) prennent une part croissante dans la chaine de valeur du photovoltaïque : de 33% en 2007, elles sont passées à 54% en 2012.

La part de la valeur ajoutée créée en France augmente donc, même si une proportion importante des modules est importée. En 2011, le secteur employait 27 500 personnes (hors R&D), dont 22 500 non délocalisables (installateurs) .






 Source :enerzine.com

mardi 14 mai 2013

Tarif PV: Publication des tarifs d'avril à juin 2013





La CRE  ( Commission de régulation de l'énergie ) a publié sa délibération du 18 avril sur les indices S8 et V8 qui indexent le niveau des tarifs d’achat de l’électricité solaire photovoltaïque, comme défini dans l’arrêté du 4 mars 2011.

Cette délibération nous informe que les demandes de raccordement transmises par les gestionnaires de réseaux publics d’électricité à la CRE totalisent, pour le trimestre du 01/01/13 au 31/03/13 (indice N=8), une puissance crête cumulée de:
  • 52,3 MW pour les installations souhaitant bénéficier du tarif d’intégration au bâti,
  • 114,6 MW pour les installations souhaitant bénéficier du tarif d’intégration simplifiée au bâti.
En application de l’annexe 1 de l’arrêté du 4 mars 2011 modifié et en considérant les puissances crête cumulées des bilans des demandes de raccordement transmis par les gestionnaires de réseaux publics d’électricité dans le délai réglementaire (avant le 15 avril 2013), les valeurs des coefficients S’8 et V’8 sont respectivement fixées à 0,026 et 0,075, soit des baisses de 2,6% pour l'intégration au bâti (de 0 à 9 kW) et 7,5% pour l'intégration simplifiée au bâti (de 0 à 100 kW).

Ce qui signifie, sous réserve d'homologation de ces coefficients par les ministres en charge de l’économie et de l’énergie, que les tarifs d'achat pour le trimestre en cours (01/04/13 au 30/06/13) s'établiraient ainsi:
 
Récapitulatif des tarifs
 
Type d'installation
Puissance
du 01/04/13 au 30/06/13
Intégré au bâti
[0-9kW]
30,77 c€/kWh
Intégration simplifiée au bâti
[9-36 kW]
16,80 c€/kWh
[36-100 kW]
15,97 c€/kWh
 Sans intégration, ou hors critères ci-dessus, ou au sol
[0-12MW]
7,96 c€/kWh
                                                                                                                              Source :enerplan.asso

mardi 7 mai 2013

Pourquoi devenir producteurs d’ENERGIE ?





1)    Participer activement à la protection de l’environnement.

Devenir producteur d’énergies propres c’est agir concrètement en faveur de l’environnement et des générations futures.

2)    Valorisez votre habitat

Votre installation solaire accroit la valeur foncière de votre bien immobilier en réduisant ses charges sur plusieurs années. En cas de vente de votre propriété vous pouvez céder votre contrat de rachat de l’électricité.

3)    Réalisez des économies sur vos factures d’électricités

L’énergie solaire vous permet de couvrir une partie ou la totalité de votre consommation d’électricité tout en vous assurant un revenu sur plusieurs décennies grâce au tarif de rachat d’EDF.

4)    Investissez financièrement dans un projet durable et rentable

Bénéficiez des aides du gouvernement mises à votre disposition pour votre installation solaire :

- Tarif de rachat de votre électricité produite

- Crédit d’impôt

- Taux de TVA réduit à 7%

- Exonération d’impôt sur votre revenu solaire

Privilégiez le matériel d’origine européenne et profitez d’une bonification de 5% à 10% sur votre tarif de rachat.

     5)  ARRETE TARIFAIRE, points essentiels :

- La durée du contrat est de 20 ans.

- Le contrat est signé par EDF et le producteur.

- Le contrat prend effet, sauf exception, à la date de mise service du raccordement de l’installation. L’énergie est achetée à compter de cette date.

- La date de demande complète de raccordement fixe le tarif.

- Le tarif dépend des caractéristiques techniques de l’installation (au sol, intégration au bâti, intégration simplifiée).