lundi 4 novembre 2013

France : 800 MW d'appel d'offres pour l'énergie solaire en 2014.




Le gouvernement lancera début 2014 un appel d'offres pour l'installation d'environ 800 megawatts (MW) de panneaux photovoltaïques, l'équivalent d'un réacteur nucléaire standard, a annoncé mercredi le ministre de l'Energie Philippe Martin.
Le ministre a précisé que la filière solaire, qui a connu d'importants bouleversements ces dernières années en raison notamment d'une instabilité tarifaire, a connu une légère reprise au troisième trimestre de cette année.
"Pour conforter cet élan, le gouvernement lancera début 2014 un appel d'offres pour les installations photovoltaïques : tous dispositifs de soutien confondus, au moins 800 MW seront garantis jusqu'en 2017", a-t-il déclaré devant les députés.
"Le gouvernement prendra ses responsabilités pour positionner la filière vers plus de valeur ajoutée sur le territoire national et les productions à haut rendement", a-t-il ajouté.
Cette filière, qui totalise environ 4.500 MW installés, a connu 
d'importants soubresauts après le coup d'arrêt porté à son développement en 2010, puis avec l'arrivée massive de panneaux solaires chinois à bas coûts.
Plusieurs sites de production français ont connu d'importantes difficultés, comme le fabricant Photowatt, racheté par EDF en 2012, ou plus récemment l'usine Bosch de Vénissieux, près de Lyon.
Selon le Syndicat des énergies renouvelables (SER), la filière a perdu environ 15.000 emplois ces dernières années.
"C'est une bonne nouvelle, nous réclamions 1.000 MW d'appels d'offres annuels, avec des programmations sur plusieurs années pour relancer la filière", a déclaré à Reuters Jean-Louis Bal, président du SER.
Selon le syndicat, ces 800 MW devraient englober plusieurs appels offres pour des parcs de puissances et de types différents.
Plusieurs groupes français ou leurs filiales, 
comme EDF, via sa filiale EDF Énergies nouvelles, GDF Suez ou Total , ont investi dans la filière solaire, qui compte également un tissu de petites entreprises spécialisées.



Le gouvernement, qui entend réduire la dépendance française au nucléaire, veut développer les énergies renouvelables et vise 100.000 créations d'emplois verts d'ici 2016.

jeudi 31 octobre 2013

Un fonds d'investissement pour les énergies renouvelables.






La Région Rhône-Alpes doit voter ce vendredi la création d'une société de capital-risque dotée de 9 millions d'euros de fonds publics et privés visant à développer des projets dans les énergies renouvelables, a-t-elle annoncé en revendiquant « une première » en France.

L'investissement (5 millions de la Région, 4 millions de banques et organisations « vertes ») « permettra de générer 100 millions d'euros » d'investissements totaux, juge la Région dans un communiqué. Une quinzaine de projets (éolien, méthanisation, solaire...) doivent être financés dans les trois ans à venir, précise-t-elle.

« C'est une première en France. Nous avons réussi à mobiliser des partenaires privés, qui investissent à parité avec la Région, preuve que les énergies renouvelables s'inscrivent dans une réalité économique et qu'elles ont un avenir », juge Jean-Jack Queyranne, le président (PS) du conseil régional.

Le dispositif, qui inclut la Banque populaire des Alpes, la Caisse d'épargne Rhône-Alpes, le Crédit agricole Sud Rhône-Alpes, Enercoop, Energie partagée, GEG énergies nouvelles, la NEF et la Caisse des dépôts, doit être adopté vendredi lors d'un vote en assemblée plénière du conseil régional.



mercredi 30 octobre 2013

Sur le toit du stade à Nantes, 2 300 panneaux solaires







L'équipement posé sur le toit du nouveau stade d'athlétisme est le fruit d'un pari architectural et économique. L'énergie photovoltaïque gagne peu à peu du terrain dans la métropole.

Un record

La toiture du nouveau stade couvert d'athlétisme, conçue par l'architecte Jean Guervilly et réalisée par la société rennaise Armorgreen, permet à Nantes, capitale verte, de revendiquer une des « plus grandes surfaces de panneaux photovoltaïques en milieu urbain de France », avec la halle Pajol à Paris. Pas moins de 2 300 panneaux répartis sur 4 000 m2.
Mais le sujet de fierté est ailleurs pour la société Nantes gestion équipements (NGE) qui exploitera cette centrale et qui pilote le développement de l'énergie photovoltaïque à l'échelle de la métropole.

100 % français et local

Thierry Duflot, directeur de NGE, a joué la carte de la proximité pour ce chantier qui n'échappait pas à la concurrence d'un appel d'offres. « Nos critères étaient ceux de la technicité et de la qualité, assure-t-il. Il se trouve que les candidats retenus (constructeur de la centrale et fournisseurs) sont de la région, voire de la métropole. Armorgreen est rennais et a une agence à Saint-Herblain. Le fournisseur de panneaux, Systovi, est basé aussi à Nantes et le fabricant de cellules photovoltaïques est mayennais... »
Cerise sur le gâteau : les sous-traitants choisis pour la maintenance de la centrale solaire sont tous locaux.

Énergie positive

Grâce au concept très novateur d'un toit faisant appel à la technique des Scheds (toiture industrielle en inclinaison), les 4 000 m2 de panneaux offrent un rendement optimal : 556 kWc (kilowatts crête) de puissance ; 600 000 kWh produits annuellement les vingt premières années.
La consommation moyenne de l'équipement est estimée à 113 kWh par mètre carré, ce qui en fait « un bâtiment à énergie positive ». L'exploitation de la centrale fait l'objet d'une garantie de rachat par EDF de l'électricité produite durant vingt ans, au tarif actuel.

12 000 m2 de panneaux

Malgré de nombreuses incertitudes, notamment sur le maintien des tarifs de rachat de l'électricité photovoltaïque, la métropole poursuit le développement de cette source d'énergie.
NGE est aux avant-postes sur ce créneau qui lui a été confié par délégation de service public. « La surface de panneaux en cours de pose est aujourd'hui de 12 000 m2. La totalité sera posée fin 2014, mais notre objectif reste de 20 000 m2 de panneaux dans la métropole... », indique Thierry Duflot.
NGE a obtenu le feu vert des élus pour démarcher des opérateurs privés et engranger de nouveaux projets, en identifiant des zones propices à la pose de panneaux. L'appel à projets sera formalisé en janvier 2014.

mardi 29 octobre 2013

Le bois énergie et le solaire thermique prêts pour 2014.



  Un  baromètre  confirme un nombre croissant de demandes de  formation/qualification dans le secteur des énergies renouvelables avec une filière bois en forte hausse.

Qualit’ENR * est prêt pour accompagner les installateurs vers la mention RGE* : un délai supplémentaire leur sera accordé afin qu’ils rejoignent en nombre le dispositif. Dès le 1er juillet 2014, 
l’Etat mettra en application l’éco-conditionnalité des aides publiques avec le prêt à taux zéro.

En ce qui concerne l'’éco-conditionnalité liée au crédit d’impôt développement durable (CIDD), elle sera différée de quelques mois, (application au 1er janvier 2015 selon les sources de Qualit’ENRspécialiste de la qualification desentreprises dans le domaine des ENR).

Ce report a pour objectif de faire entrer le maximum d’installateurs dans le dispositif. Le prochain projet de loi de Finances, bientôt en discussion, confirmera les dates de mise en œuvre des dispositifs.

En attendant, l’association Qualit’ENR, qui vient de se faire accréditer en tant qu’organisme de qualification d’entreprises (1er juillet 2013), poursuit ses actions en trois volets à l’attention des professionnelsc’est à dire : formation, qualification et audit (indispensable pour l’obtention de la mention RGE).

lundi 28 octobre 2013

Un système d'autopartage de voitures à énergie solaire à Lyon.



La maison mère de Toshiba et sa branche 'Solutions' ont annoncé mardi la mise en service à Lyon de SunMoov', système d'autopartage de voitures électriques alimentées par panneaux photovoltaïques, la ville espère ainsi résoudre en partie les problèmes de trafic urbain.
Ce service est exploité par Proxiway, une filiale à 100 % de Transdev, dans le cadre du projet démonstrateur Lyon Confluence Smart Community de NEDO (New Energy and Industrial Technology Development Organization).

L'objectif est de réduire les embouteillages et de pallier à la pénurie de places de stationnement dans le quartier de la Confluence au moyen d'un moyen de transport alternatif "respectueux de l'environnement". Ce projet sur 2 ans, qui s'achèvera en décembre 2015, sera géré par différents partenaires et mettra à la disposition des Lyonnais une flotte de 30 véhicules électriques, répartis sur 6 stations dont 3 équipées de bornes de charge rapide.
Il a été conçu à destination d’un public mixte et pour des usages complémentaires comme les collaborateurs des entreprises ou les habitants du quartier.

Le groupe Toshiba est chargé de la conception et du déploiement du système de gestion, qui établira les prévisions de la production d'énergie solaire et pilotera l'optimisation des cycles de recharge des véhicules et de la gestion des réservations. Les prévisions se basent sur diverses sources d'information, notamment les prévisions météorologiques, ainsi que sur les plannings de réservation des véhicules et les données collectées par les véhicules électriques.

Il est extrêmement complexe de prévoir la production d'énergie renouvelable, notamment photovoltaïque, celle-ci dépendant grandement des conditions météorologiques, surtout à une telle échelle. Le système d'optimisation des cycles de recharge joue également un rôle crucial, compte tenu de la fluctuation des taux de réservation des véhicules. En collaboration avec ses partenaires français, le groupe Toshiba évaluera l'efficacité pratique du système associé à la production d'énergie renouvelable.

Le groupe Toshiba se chargera du déploiement des technologies appliquées et entend participer activement à d'autres projets Smart Community.

mercredi 23 octobre 2013

Energie solaire: "record mondial" d'efficacité d'une cellule.





AFP - Une équipe scientifique germano-française, incluant le groupe Soitec, a annoncé mardi avoir battu un nouveau "record" d'efficacité d'une cellule solaire, une "étape importante" pour une meilleure exploitation de l'énergie du soleil.

Cette équipe --également constituée de l'Institut Fraunhofer pour les systèmes énergétiques solaires (ISE), du CEA-Leti et du Centre Helmholtz de Berlin-- a conçu une nouvelle structure de cellule solaire qui a atteint une efficacité "record" de 44,7%.
"Cela signifie que 44,7% de l'énergie du spectre solaire, allant de l'ultraviolet jusqu'à l'infrarouge, est convertie en énergie électrique", ont expliqué les partenaires dans un communiqué commun.
"Il s'agit d'une étape importante dans la poursuite de la réduction des coûts de l'électricité solaire et d'un nouveau pas vers l?obtention d?un taux de 50% d'efficacité", ont-ils relevé.

Ils avaient déjà battu le précédent record en mai 2013 avec un rendement de 43,6%, ont-ils rappelé.
Ces cellules solaires --dites cellules III-V à multi-jonctions-- utilisent la technologie photovoltaïque à concentration (CPV), permettant d'obtenir dans les régions à fort ensoleillement un rendement deux fois plus élevé que celui des centrales photovoltaïques classiques, selon le communiqué.
"Ce record du monde, en augmentant notre niveau d'efficacité de plus de 1 point en moins de 4 mois, démontre le fantastique potentiel de la cellule solaire à quatre jonctions que nous avons conçue en nous appuyant sur les techniques de collage et d'expertise de Soitec", a expliqué André-Jacques Auberton-Hervé, président de Soitec, cité dans le communiqué.

mardi 22 octobre 2013

Stocker l’énergie solaire, un rêve à portée de main.



En 1973, l’Unesco organisait une conférence internationale sur « Le soleil au service de l’homme », dont le quarantième anniversaire a été célébré jeudi 3 octobre à Paris.


Après une certaine désaffection, l’énergie solaire est à nouveau au centre de toutes les attentions.
Exemple au laboratoire Promes du CNRS/UPVD qui travaille sur le « solaire à concentration », notamment en recyclant les déchets industriels comme les coquilles d’œufs.
Rêvons un peu. Si l’on couvrait de centrales électriques fonctionnant à l’énergie solaire un désert d’une surface équivalente à celle de l’Espagne, cela permettrait de répondre à la totalité de la demande mondiale d’électricité. Le tout sans émissions de gaz à effet de serre, sans risque d’épuisement de la source d’énergie et sans empiéter sur des terres agricoles. 
« Technologiquement, c’est faisable », assure Xavier Py, enseignant-chercheur au laboratoire Promes (Procédés, matériaux et énergie solaire) du CNRS/UPVD. En pratique, beaucoup moins. Mais chercheurs et industriels se sont fixé un objectif considéré comme raisonnable : faire en sorte que 10 % de la production mondiale d’électricité soit fournie en 2050 par des centrales solaires thermodynamiques à concentration.
Au laboratoire Promes, dont les installations sont situées dans les Pyrénées-Orientales, on y travaille d’arrache-pied. Pour ce faire, les équipes du CNRS ont redonné vie à Thémis, une des toutes premières centrales électro-solaires expérimentales du monde, construite en 1983 par le CNRS et EDF, avant d’être abandonnée trois ans plus tard. 

LA FRANCE A ÉTÉ PIONNIÈRE

« C’est dommage, la France était vraiment pionnière dans ce domaine du solaire à concentration, se souvient Pierre Papon, qui fut directeur général du CNRS de 1982 à 1986. Mais la baisse du cours du pétrole, après les deux chocs pétroliers de 1973 et de 1979, et l’impulsion donnée en France au nucléaire ont détourné l’attention des énergies renouvelables. »
Arguant de coûts de production prohibitifs, les autorités tournèrent le dos à Thémis. À partir de 1986, le site ne fut plus utilisé que par les physiciens du CNRS qui étudiaient les rayons cosmiques la nuit. « Heureusement, les installations solaires et la tour sont restées en place, assure Xavier Py. Il y a dix ans, nous avons obtenu l’autorisation du conseil général des Pyrénées-Orientales, propriétaire du site, d’y reprendre les recherches sur le solaire. »
Les chercheurs s’emploient notamment à lever l’un des verrous majeurs du développement de cette source d’énergie intermittente : le stockage.« Une centrale électro-solaire type d’une puissance de 50 MW a besoin de 28 000 tonnes de matériaux pour assurer 7 heures et demie de fonctionnement sans soleil », explique Xavier Py. Pour le moment, les sites existants utilisent comme matériaux de sto­ckage des sels fondus provenant du désert d’Atacama, au Chili. Mais le Chili produit moins d’un million de tonnes de ces précieux sels, alors qu’il en faudrait entre 9 et 20 millions pour parvenir à l’objectif de 2050. Quant aux sels de synthèse, ils coûtent trop cher.

OÙ TROUVER DE TELLES QUANTITÉS DE MATÉRIAUX ?

« Comme il s’agit de très grosses quantités, nous devons trouver des matériaux peu chers et à l’impact environnemental limité, poursuit Xavier Py. Sinon, l’avantage environnemental global du solaire à concentration serait obéré. » Mais où trouver de telles quantités de matériaux ? Dans les milliards de tonnes de déchets produits chaque année à l’échelle mondiale. Une douzaine de déchets industriels sont ainsi testés dans les installations du Promes, dont les cendres volantes récupérées sur les filtres des cheminées des centrales thermiques au charbon. « Cela représente un gisement de 750 millions de tonnes par an, assure Xavier Py. Et ces poussières permettent de fabriquer des céramiques réfractaires tout à fait adaptées au stockage de l’énergie. »

lundi 14 octobre 2013

Questions/ Réponses



Quelle est la différence entre solaire photovoltaïque et solaire thermique? 

Le solaire photovoltaïque (PV) permet de produire de l'électricité. La conversion directe de l'énergie solaire en électricité se fait par l'intermédiaire d'un matériau semi-conducteur comme le silicium. L'élément de base est la cellule photovoltaïque et le produit commercial s'appelle un module photovoltaïque.
Le solaire thermique permet de produire de la chaleur (à basse, moyenne ou haute température). Les applications les plus répandues sont celles concernant le bâtiment comme la production d'eau chaude sanitaire. La conversion du rayonnement solaire en chaleur se fait grâce au capteur solaire thermique.

Est-il rentable de d’installer un chauffe-eau solaire ?

OUI, sous réserve que l’installation soit correctement dimensionnée, ce qui n’est pas toujours le cas. Une installation surdimensionnée aura tendance a être trop coûteuse par rapport aux économies qu’elle engendre 


Quelle est la durée de vie d’une installation solaire thermique ? Généralement plus de 20 ans, si l’installation est correctement suivie avec un entretien annuel réalisé par un professionnel.


Quelle est la durée de vie d'une installation solaire photovoltaïque ?

Les constructeurs garantissent une production des modules photovoltaïques de l'ordre de 80 % de la puissance nominale, sur une durée de 20 à 25 ans. Cela signifie qu'après 20 à 25 ans d'utilisation, les panneaux produiront encore au moins 80 % de leur puissance initiale (dans des conditions de fonctionnement et d'entretien correctes).

vendredi 11 octobre 2013

CDE France : produits et services qualifiés.



















La Compagnie des Enérgies de France,  dispose d’une expertise particulière prouvée par Les incontournables références qualité : ses certifications professionnelles :

           -Qualisol : pour les installateurs de solaire thermique.
           -QualiPv :  pour les installateurs de solaire photovoltaïque.

Qualisol et QualiPv font partie d’une charte d’engagement regroupant huit signes de qualité bénéficiant de la mention « Reconnu Grenelle Environnement ». Tout installateur disposant de ses certifications remplit les critères d'éligibilité à l'éco-conditionnalité des aides publiques .
 

4 des 8 signes de qualité qui bénéficient de cette mention sont des signes de Qualit'EnR concernant les énergies renouvelables dont 2 concernant les énergies solaires : Qualisol, QualiPV.
CDE France assure une installation complète,  parfaite et efficace,  pour de véritables économies d’énergie.

cdefrance.fr

mercredi 25 septembre 2013

La Compagnie des Enérgies de France RECRUTE.





La Compagnie des Énergies de France, marque du Groupe Hélios Strategia, société spécialisée dans le développement de centrales photovoltaïques, recherche pour son département marketing, basé près de Nanterre Université, un(e)


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vendredi 30 août 2013

Français et Allemands : une collaboration stratégique pour la transition énergétique .



Après avoir lancé l'Office franco-allemand des énergies renouvelables en février, les ministres français et allemands de l'Ecologie et de l'Energie ont posé les premières pierres de l'édifice début juillet. Le couple franco-allemand entend ainsi prendre le leadership de la « troisième révolution industrielle ». Les industriels des deux pays eux, sont déjà à pied d'œuvre sur cette collaboration majeure pour l'avenir énergétique des deux pays.


« Par deux fois nous avons raté une révolution industrielle, celle de l’électronique, puis celle de l’Internet. Nous sommes aujourd’hui à la veille d’une révolution énergétique. Cette fois-ci, les industriels européens ont un leadership sur l’efficacité énergétique, la production, la distribution…», déclarait Peter Altmaier, ministre allemand de l’Environnement lors de la première conférence franco-allemande sur l’énergie du 2 juillet. Depuis février en effet les deux pays ont décidé de renforcer la coopération en matière de climat et d’énergies renouvelables (voir la tribune commune de Delphine Batho et Peter Altmaier du 4 mai). Une coopération qui se matérialise principalement par l’Office franco-allemand des énergies renouvelables. Composée de 6 permanents, qui officient depuis Berlin ou Paris, cette association qui prend la suite du bureau de coordination des énergies renouvelables, rassemble une centaine d’entreprises de la filière renouvelable dans les deux pays, autour desquelles gravitent des universités, collectivités ou instituts de recherche.
Un meilleur partage des connaissances
Si cette coopération est si importante c’est que « les décisions prises dans le cadre de la transition énergétique française ou allemande ont des impacts très importants sur le système énergétique de l’autre pays, notamment au regard des échanges d’électricité à travers les connexions transnationales », justifie ainsi l’office dans sa feuille de route publiée en marge de la conférence du 2 juillet, lors de la première réunion du Comité de pilotage.
L’office doit ainsi encourager la mise en place de politiques et de règlements communs aux deux pays mais aussi de projets industriels, principalement par la mise en commun des connaissances et des compétences. Pour ce faire « 4 axes prioritaires ont été actés par la feuille de route, détaille Mélanie Persem, la directrice de l’office. D’abord le renforcement de la concertation au niveau politique et règlementaire. Ensuite, le rapprochement des entreprises sur des thématiques transversales comme le stockage de l’énergie, le développement des réseaux ou le marché de l’électricité, mais aussi sur des énergies spécifique comme l’éolien offshore ou la biomasse. Troisièmement, nous voulons impliquer les collectivités locales : les deux pays ont plus de 2 000 partenariats locaux, essentiellement sur la culture et l’éducation… ils vont désormais s’ouvrir à l’énergie. Enfin, nous voulons inciter la mise en place d’un réseau de recherche entre les universités, les instituts et les entreprises pour favoriser la compétitivité du secteur. »
Tout cela constitue « une bonne base de départ », selon Jan Horst Keppler, professeur en sciences économiques à Paris Dauphine et spécialiste de l’énergie. « D’autant plus que l’on a commencé à parler des sujets qui fâchent comme un marché de capacité électrique européen ou la gestion de la variable de l’intermittence des énergies renouvelables », souligne-t-il.
L’alliance entre les deux pays peut paraître surprenante si on s’arrête au bouquet électrique, notamment concernant la place accordée au nucléaire : quand l’Allemagne a décidé de s’en passer totalement à horizon 2022 (contre 22,5% de son mix électrique en 2010), en France l’atome devrait fournir encore 50% du bouquet en 2025 (contre 75% en 2011). Côté énergies renouvelables, les deux pays regardent dans la même direction mais le cap n’est pas le même. Si sur le papier, les objectifs européens donnent l’avantage à la France avec 23% de consommation électrique produite à partir d’Enr d’ici 2020 (contre 18% pour l’Allemagne), dans les faits, la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité allemande devrait atteindre 38,6% en Allemagne et même 47% selon la Fédération allemande des énergies renouvelables contre 27 % au mieux en France…
Vue de France, l’Allemagne paraît toujours l’exemple à suivre en matière d’énergies renouvelables. « Au début du rapprochement, il y a avait une certaine crainte au niveau français que les entreprises allemandes viennent prendre des parts de marché en France. En réalité le savoir-faire allemand a permis au marché français de se développer et vice-versa, assure Mélanie Persem. Les Allemands ont aussi à apprendre des Français dans certains domaines comme le stockage, le développement des réseaux ou le mécanisme de capacité… »
Le secteur privé déjà à pied d'oeuvre
Surtout, la coopération est déjà une réalité dans le secteur de l’énergie. Air liquide, Siemens, Alstom… tous ces géants de l’énergie ont déjà des projets binationaux, même si la création de consortiums n’est pas forcément à l’ordre du jour. Les marchés franco-allemands comptent ainsi pour 30% du chiffre d’affaires d’Air liquide qui mise notamment sur l’alimentation des véhicules à l’hydrogène liquide issu des  Enr. Alstom contribue également au raccordement de 10% des éoliennes off-shore en Allemagne…« Les énergies renouvelables deviennent une affaire de grands et nous en sommes très heureux. L’avenir dans les Enr c’est l’industrie », déclarait de son côté Hans-Dieter Kettwig, le directeur général d’Enercon lors de la conférence du 2 juillet. C’est d’ailleurs le secteur privé qui devrait financer à 65%  l’office franco –allemand.
« Le secteur privé ne connaît aucun a priori concernant la collaboration entre les deux pays : le souci est que faute d’indications claires au niveau politique avec un cadre stable et le plus harmonisé possible, le secteur privé n’est pas là où l’on a besoin de lui et les investissements sont lourds », estime Jan Horst Keppler. De fait, le ministre allemand a appelé à créer un système cadre commun pour le développement des énergies renouvelables et la  combinaison des mécanismes de marché. « Ensuite nous pourrons nous concentrer sur le défi technique du stockage et de l’efficacité », prévient-il. Mais il faudra aussi faire avec le calendrier politique : côté allemand, la réforme de la législation sur les énergies renouvelables devra attendre le renouvellement du Bundestag (chambre des députés) fin septembre. Côté français, il faudra au nouveau ministre de l’Environnement, Philippe Martin, remettre sur pied la bonne entente qui s’était instaurée entre Delphine Batho avec Peter Altmaier.

jeudi 29 août 2013

L'énergie miracle .



Lundi, 29 militants de Greenpeace ont pénétré illégalement sur le site d'une centrale atomique française pour dénoncer la lenteur du gouvernement à délaisser l'énergie nucléaire. «Hollande catastrophe», pouvait-on lire sur une des banderoles tendues par le groupe. Cet incident illustre un paradoxe caractérisant le mouvement écologiste: aucune source d'énergie importante ne trouve grâce à ses yeux. Les seules sources jugées acceptables sont ou bien incapables de fournir en tout temps une énergie fiable (éolien, solaire) ou bien sont au stade expérimental (biomasse).
Le nucléaire produit 75% de l'énergie consommée en France. Grâce à ce choix fait dans les années 1970 par les autorités françaises, la République jouit d'un des meilleurs dossiers du monde industrialisé en ce qui a trait aux émissions de gaz à effet de serre.
En France, les écologistes ne peuvent pas dénoncer l'exploitation du pétrole. Ils ont obtenu un moratoire sur l'exploration et l'exploitation des gisements de gaz de schiste. Ils concentrent donc leurs campagnes sur le nucléaire.
À l'occasion du débat national sur l'énergie lancé par le président, François Hollande, les verts proposent que le pays «sorte du nucléaire». Les 58 centrales seraient fermées d'ici 20 ans et remplacées par de l'éolien, du solaire et de la biomasse. Les écologistes français citent en exemple l'«Energiewende» (transition énergétique) décidée par l'Allemagne.
Or, ce qui se passe au pays d'Angela Merkel démontre plutôt combien une telle transformation est difficile et onéreuse. Au lendemain de la catastrophe de Fukushima, Berlin a décidé de fermer ses 17 centrales nucléaires d'ici 2022. L'État a investi des sommes colossales dans le développement d'énergies renouvelables, en particulier l'éolien off-shore. Cependant, les obstacles se multiplient. Les projets de parcs éoliens connaissent d'importants retards et dépassements de coûts. La facture d'électricité des Allemands, déjà une des plus élevées au monde, continuera de grimper. Pour remplacer l'énergie produite par les huit premières centrales nucléaires fermées en 2011, le pays s'est tourné vers... le charbon. Les émissions de GES de l'Allemagne ont d'ailleurs augmenté l'an dernier. 
Et les faiblesses des différentes filières d'énergie renouvelable apparaissent. Par exemple, augmenter sensiblement la production d'énergie par biomasse exige qu'on crée une agriculture énergétique. Quel sera l'impact économique et écologique d'une telle agriculture? Et les conséquences pour l'utilisation du territoire?
Par sa vigilance, le mouvement écologiste joue un rôle essentiel dans l'évolution de la planète vers un modèle de développement plus durable. Cependant, en laissant croire qu'existent des sources d'énergie miracles, à la fois abordables, fiables et sans impact sur l'environnement, le mouvement se trompe et mine sa propre crédibilité
.