jeudi 22 août 2013

Google investit dans les énergies renouvelables en Europe .


Google vient de signer son premier contrat en fourniture énergétique en Europe. L'entreprise américaine a déjà déjà financé des projets écologiques aux États-Unis et en Afrique.

Google se met au vert. L'entreprise américaine a annoncé mardi la signature d'un contrat avec l'entreprise énergétique suédoise O2. Cet accord consiste en l'achat pour dix ans de l'électricité produite par un futur champ d'éoliennes. Il s'agit du premier accord en fourniture énergétique en Europe pour Google.

24 éoliennes pour son centre de traitement de données suédois

Le champ d'éoliennes, baptisé Maevaara, sera situé en Laponie suédoise. Il sera constitué de 24 machines, pour une capacité totale de 72 mégawatts. Sa mise en service est prévue pour 2015. L'assureur allemand Allianz, qui assure le financement du projet, en deviendra alors propriétaire. L'emplacement du futur champ figure déjà sur Google Maps:

Cet investissement doit aider Google à alimenter le réseau électrique à un niveau couvrant la consommation de son centre de traitement de données finlandais, Hamina, situé à 700 kilomètres du champ d'éoliennes. Le groupe n'a communiqué aucun détail financier autour de la transaction. «Savoir combien nous économiserons avec ce contrat dépendra de l'évolution du marché» de l'électricité, a indiqué à la presse un responsable de l'infrastructure chez Google, François Stérin.

280 millions de dollars pour l'énergie solaire

Il s'agit là d'une nouvelle étape dans la stratégie d'investissement écologique de Google, qui se revendique «entreprise neutre en carbone». Le groupe a déjà participé à une dizaine de projets d'énergie renouvelable, afin de diminuer l'impact de son activité sur l'environnement. Il a entre autres investi 280 millions de dollars dans un fonds consacré à l'énergie solaire, SolarCity. Il a aussi annoncé le financement d'une centrale photovoltaïque en Afrique du Sud le mois dernier. «Nous cherchons des endroits dans le monde au delà des États-Unis et de l'Europe où nos investissements ont davantage d'impact», explique Nick Needham, chef du département de l'énergie renouvelable de Google.
lefigaro.fr

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